Texte paru dans: / Appeared in: |
|
Outil de traduction |
|
Analyste: Philippe Ramin Récompensé par la presse internationale pour les sonates de Michele Mascitti (Arcana, 2020), le Quartetto Vanvitelli explore à présent l’œuvre de Giuseppe Agus, musicien d’origine sarde formé à Naples et ayant accompli l’essentiel de sa carrière à Londres comme tout violoniste ambitieux. En 1751 paraissent ses six Sonates pour violon et basse qui jouiront d’un grand succès. Le style musical largement influencé par Haendel brille cependant de mille extravagances à la manière d’un Veracini. Il est difficile de rester indifférent à l’irrésistible personnalité musicale du violoniste Gian Andrea Guerra qui défend avec conviction une musique dont l’expressivité se satisfait très bien du cadre obligé de la sonate d’église. Airs variés très brillants (Andante de la première sonate, Minuetto de la sixième), style galant délicieusement troussé du Minue de la troisième, doubles cordes aisées de l’Allegro en fa majeur, l’inspiration et la joie de jouer émaillent cette musique si vocale d’une lumière irrésistible à laquelle les instrumentistes apportent leur lot d’imagination. Très en verve le violoncelliste Nicola Brovelli est un partenaire idéal, attentif à la moindre inflexion de ses partenaires. Le claveciniste Luigi Accardo déploie une belle imagination, et l’archiluth de Mauro Pinciaroli soutient avec sensualité les lignes de basse d’adagios idéalement alanguis. Un projet magnifiquement abouti.
|
Sélectionnez votre
pays et votre devise en accédant au site de |
Choose your country
and currency |
|
Cliquez l'un ou l'autre
bouton pour découvrir bien d'autres critiques de CD
Click either button for many other reviews