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Analyste: Olivier Fourés
Ordonné prêtre après des études de théologie à Innsbruck et Rome, Bonporti retourna dans sa cité natale de Trente, occupant jusqu'en 1740 un poste modeste au sein de la cathédrale. Pourtant riche, subtile et créative, la musique de ce violoniste amateur, peut-être élève de Corelli, peine encore à sortir de l'ombre. Vivaldi lui rend hommage dans ses œuvres de jeunesse, tout comme Bach, qui transcrira quatre de ses Invenzioni da camera : cet Opus 10 dont Chiara Banchini restituait, en 1996, l'infinie subtilité et la vocalité (Harmonia Mundi, cf. no 436). Labirinti Armonici poursuit l'exploration de ses sonates en trio. Après les Opus 1 et 2, voici l'Opus 4, publié à Venise par Giuseppe Sala en 1703. Les dix sonates de chambre qui le composent confirment, entre préludes et danses, l'habileté et la finesse du musicien à articuler des éléments simples, accessibles aux dilettantes. Nous sommes loin des surprenantes audaces des Invenzioni. Ce nouvel enregistrement n'apporte rien à celui, à peine moins imparfait et vieux de vingt ans, de l'Accademia I Filarmonici d'Alberto Martini (Dynamic, cf. no 521). On regrette ici un déséquilibre trop évident entre les parties de violon, des approximations, ainsi qu'une lecture un peu binaire sur les plans dynamique et rhétorique.
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