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Outil de traduction |
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Analyste: Jean-Christophe Pucek
Francesco Corti, Masato Suzuki n'en ont pas terminé avec les concertos pour clavecin de Bach que s'amorce un nouveau cycle, cette fois par La Petite Bande. Ce premier volume réunit les BW V 1053 et 1055, le BWV 1061 pour deux claviers et le Concerto pour violon en la mineur, arguant que ce dernier a ensuite été adapté pour le clavecin (BW V 1058). Le résultat laisse un sentiment mitigé. Certes, Sigiswald Kuijken et ses troupes, à un par pupitre, préservent la clarté polyphonique, tout en offrant aux mouvements lents la respiration qu'ils demandent. Au prix d'un statisme regrettable, par exemple dans l' Allegro assai du BWV 1041, dont la violoniste, à la sonorité instable, se montre trop souvent dépassée. La comparaison avec Petra Müllejans (HM, 2013) ou Kati Debretzeni (SDG, 2019) se révèle bien cruelle. Le clavecin est mieux servi. Si Mario Sarrechia ne peut rivaliser en présence avec un Corti, la sobriété de son jeu n'est pas sans attraits (BW V 1055). Le meilleur moment reste un BWV 1061 aux dialogues clairs, équilibrés, en particulier dans l' Andante . Il conclut dans la sérénité une réalisation honnête mais inégale.
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