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Analyste:
Ivan A. Alexandre Qu'arrive-t-il à un éditeur réputé sérieux ? D'Elisabeth Speiser à Carolyn Sampson, d'Arleen Augér à Nuria Rial, de Dorothea Röschmann à Emma Kirkby (deux fois) und so weiter, les neuf Airs allemands, composés à l'époque de Giulio Cesare et Rodelinda sur des poèmes spirituels de B. H. Brockes, n'ont que l'embarras du choix. La soprano saxonne Eilika Wünsch, une Donna Anna et une Reine de la Nuit au disque (RSA Classics), n'a pas un argument à leur opposer. Timbre étroit, soutien chancelant, donc aigu crié (hors quelques saillies flûtées d'un goût discutable), vibrato incontrôlé, sans legato, sans agilité dans « Das zitternde Glänzen », sans tempo (sept minutes et demie pour « Künft'ger Zieten » où Arleen Augér, qui n'a rien d'une sprinteuse, en demandait moins de cinq), élocution et expression floues… Relégués dans le décor, violon et piano suivent avec patience. Bravo à eux. Sans but hélas ! Ces airs délicieux succombent corps et biens.
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