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Analyste: SABINE TEULON-LARDIC Chanter la détresse ou la rébellion amoureuse via les cantates et lamentos du Seicento : tel est le propos de cette anthologie, premier album de La Palatine, ensemble français découvert par le Festival d’Ambronay. Des vers de Rinuccini à ceux d’Aragon pour Brassens (clin d’œil conclusif de l’album), la puissance émotionnelle s’appuie sur des affects variés. Qu’ils soient désenchantés avec Luigi Rossi (Lamento di Zaida), tourmentés avec le Lamento d’Arianna de Monteverdi, érotiques avec Tarquinio Merula, ils n’obèrent pas l’obsession amoureuse de Fermate, occhi de Mario Savioni, chanteur à la chapelle pontificale : une découverte. L’atout réside non seulement dans l’expressivité sincère de la soprano Marie Théoleyre, au timbre fruité, mais aussi dans l’insertion de pièces instrumentales qui résonnent en écho avec les pages vocales. La virtuosité y est tout aussi convaincante avec trois excellents musiciens qui font notamment danser le madrigal Ancor che col partire de Cipriano de Rore en transcription. D’où l’originalité de l’album, dont le cheminement baroque se démarque des anthologies « Il Pianto d’Orfeo » (Deutsche Harmonia Mundi, 2015) et « Altri canti d’amor » (Challenge Classics, 2017). |
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