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Classica # 249 (02/2023)
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Analyste: JÉRÉMIE BIGORIE

Réputé pour ses cantates et quelques airs, Gervais doit assujettir sa muse à ses nouvelles fonctions une fois nommé à la Chapelle royale. De la quarantaine de motets issus de sa plume, Sylvain Sartre nous en a proposé trois (Château de Versailles Spectacles, 2021, CLASSICA no  247) ; le hasard des parutions discographiques nous vaut aujourd'hui cinq grands motets ainsi qu'un Te Deum antérieur à la nomination de Gervais. Le Chœur Purcell ne le cède en rien en splendeurs versaillaises à ses devanciers, avec une prononciation française du latin particulièrement accentuée (" Alléluia "). Qu'importe si les dessus étaient tenus par des hommes, Olivia Doray et Katalin Szutrély, ni trop dramatiques ni trop légères, subliment leurs récits. Exaudi Deus et O filii et filiae commencent tous deux par un trio masculin dont on goûte la complicité cantabile et prosodique. L'intonation trop souvent erratique à force d'effets de Mathias Vidal finit par lasser, mais le chant distingué de Cyrille Dubois et l'idiomatisme de David Witczak réjouissent. Attaché à mettre en valeur la transparence des textures, György Vashegyi ouvre les vannes de la jubilation dans le Te Deum. Le mélomane hésitera d'autant moins à acquérir ce disque qu'il complète le précédent sans doublon.


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