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Analyste: Philippe ramin Composées, d'après la
biographie de Johann Nikolaus Forkel parue en 1802, pour un mystérieux gentleman
britannique, les Suites anglaises sont construites sur le modèle de la
suite de danses françaises dont Bach suit scrupuleusement l'ordonan-e sans y
joindre la moindre loure ou polonaise. L'envergure des préludes avec
reprises et les nombreux « doubles » saturés d'ornements
en font par ailleurs des compositions très
ambitieuses où les contrastes expressifs dépassent le cadre plus mesuré des
Suites françaises. Après avoir enregistré ces dernières (Passacaille, 2011
et 2018) et les Partitas (suites allemandes, Passacaille, 2021, Classica
n'235), il était naturel que le claveciniste italien complétât le cycle des
suites. C'est chose faite, mais le changement d'instrument, toujours
d'esthétique allemande, une copie de Michael Mitke des années 1710, semble ici
gêner l'interprète.
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