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Analyste: Denis Morier Qu'attendre de cet énième programme sans surprise ( Si dolce il tormento de Monteverdi, Hor ch'è tempo di dormire de Merula, Stabat mater de Sances… ), multipliant déplorations, basses obstinées, durezze et chromatismes expressifs ? Certes la mezzo norvégienne Marianne Beate Kielland a pour elle un grave chaleureux et un aigu clair. Elle fait preuve d'agilité et de précision jusque dans les épisodes les plus fleuris ( L'Argia de Cesti). Le chant manque néanmoins de souplesse, de nuances, de couleurs et, surtout, de théâtralité (en particulier dans la si douloureuse canzonetta « alla nanna » de Merula). L'ensemble Oslo Circles, formé par deux violons et trois continuistes, l'accompagne avec délicatesse et retenue, semant quelques pépites (énigmatique Sonata XIII d'Isabella Leonarda) au détour de ces chemins cent fois parcourus (sonates et canzoni de Frescobaldi, Rossi, Uccelini… ).
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