Texte paru dans: / Appeared in: |
|
Outil de traduction |
|
Analyste: Philippe Ramin Pour Le Stagioni, suivre Haendel à travers l'ltalie est l'occasion de faire halte dans la Naples de Porpora et de rendre visite au prêtre roux dans la cité des Doges. En marge de la célèbre cantate Lucrezia, deux inédits de Haendel illustrent les affres de la passion et les joies simples des amours pastorales. Le premier récit de Lucrezia est prometteur : la voix aux registres parfaitement fusionnés de Carlo Vistoli déclame avec art les changements d'affects, soutenue par un continuo superlatif. Le délicat mélange d'intensité et de douceur convainc dans « Gia superbo », le violoncelle de Marco Frezzato aux sonorités boisées se mêle aux accents de la voix, la fureur d' « ll suol che preme » rivalise avec les audacieuses propositions de Paolo Zanzu au clavecin. D'une manière générale, les intentions expressives du continuo attestent une réflexion et des prises de risque captivantes, notamment dans I'amer « È una tiranna », le très animé « Ha nel volto » ou le langoureux « Deh, lasciate e vita e volo ».
|
Cliquez l'un ou l'autre
bouton pour découvrir bien d'autres critiques de CD
Click either button for many other reviews