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Analyste:
Fabienne Bouvet Dès les premières secondes, la mandoline se mêle au clavecin, au théorbe et aux pizzicati des violons, alto, violoncelle et contrebasse. Quel univers! Les sonorités saisissent, quasi percussives, qui miroitent, étincellent et scintillent, pluie singulière d'or, d'argent, de cristal et de verre. Voilà qui fait particulièrement merveille dans le Concerto en do majeur RV 425 de Vivaldi (Murano n'est pas très loin), composé en 1725, et distingue cette nouvelle lecture dans une discographie déjà bien fournie, illustrée notamment par le panache de Rolf Lislevand avec I'Ensemble Kapsberger (Naive) et par les contrastes de Duilio Galfetti avec ll Giardino Armonico, sous la direction de Giovanni Antonini (Warner Classics). La suite du programme explore le XVIIIe siècle, de Paisiello à Hummel, en passant par Lecce: le discours captive, ciselant les lignes, contrastant les attaques avec souplesse et raffinement. Il faut écouter le Larghetto du Concerto de Paisiello, dont les interprètes répondent, à l'âpreté incisive des Artemandoline (Deutsche Harmonia Mundi, Classica no 207), par des jeux d'articulation inventifs, alternant le legato et le staccato. De courtes œuvres orchestrales de Galuppi, Paisiello et Haydn complètent ce programme avec élan et pertinence.
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