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Analyste:
Jérémie
Bigorie Afin de conquérir la couronne polonaise, qu'il finit par rafler au nez et à la barbe du prince de Conti, Auguste le Fort s'était jadis converti au catholicisme. Conséquence directe sur son maître de chapelle, de confession protestante : Johann David Heinichen se vit contraint d'écrire de la musique d'obédience catholique. Cela n'a manifestement pas asséché son inspiration, tant les œuvres enregistrées ici pour la fête de saint François Xavier, déclaré patron de Dresde par la princesse électorale Marie-Josèphe, reconstitution fondée sur le corpus religieux laissé par Heinichen enlre !721 el 1724, débordent d'inventivité et témoignent du niveau exceptionnel du répertoire sacré à la cour de Saxe, où officiait également Antonio Lotti. De son séjour à Venise, entamé en 1710 peu après son échec à la succession de Telemann à Leipzig, Heinichen revint les oreilles pleines de musiques italiennes.
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