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Analyste: Jérémie Bigorie Plus que sa flamboyance, la puissance et la profondeur du génie de Schütz lui ont permis de s'élever au premier rang des compositeurs allemands du XVIIe siècle: à I'extériorisation profane des passions instaurée par Monteverdi, il opposait une expression plus réservée dont le but ultime consistait à accorder la musique à la parole de Dieu. À I'occasion des 350 ans de la disparition de l'Orphée de Dresde, Geoffroy Jourdain propose un programme habile mais vicié par une orchestration calorique. Sa devise ? Le plus est le mieux. Il y a loin de la version pionnière de Mauersberger (Brilliant, 1965), chorale et luthérienne de ton, à la sienne. Entre-temps, les pondérés Bernius (Sony Classical, 1991) et Rademann (Carus, 2012) ont su harmoniser sensualité italienne et hédonisme instrumental.
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