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Outil de traduction |
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Analyste:
Philippe Venturini Cette fluidité distingue en effet cette interprétation qui sait trouver son équilibre entre appuis métriques et phrasés lyriques, entre ponctuation et narration. L’énergie, révélée dans des tempos plutôt vifs, ne crispe jamais le geste instrumental mais permet de finement graduer les danses comme de les différencier d'une suite à l'autre. La Gigue de la Suite no 1 ne saurait ne se confondre avec celles des nos 2 ou 4 tout comme la Sarabande de la Suite no 3 n'a rien de commun avec celle de la no 5. Bruno Philippe considère ce parcours comme un « voyage d'homme », depuis la naissance jusqu'à la résurrection. Il ne confond certes pas ce recueil avec un cahier illustré de musique à programme mais il parvient à finement caractériser les Six Suites. On admire ainsi I'entrée progressive de la lumière dans le Prélude de la Suite no 4 ou la gravité (pas la lourdeur !) de celui de la no 5. La prise de son d'Alban Moraud prête une oreille attentive et chaleureuse à cette lecture à hauteur d'homme, qui semble dégagée de toute contrainte. Nullement confinée. |
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