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Classica # 240 (03/2022)
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Harmonia Mundi
HMM902649




Code barres / Barcode : 3149020943793

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Analyste: Jérémie Bigorie

Théotime Langlois de Swarte et Les Ombres avaient déjà collaboré à I'occasion d'un album Boccherini (Mirare). L'ensemble, flanqué de Justin Taylor au clavecin, signe ici pour Harmonia Mundi son premier disque, où éclate le prestige sans pareil du concerto italien. Leclair y est portraituré en une personnalité bifrons par le biais de deux oeuvres : I'opus 7 n" 5 a le visage de Vivaldi, l'opus 10 no 3 celui de Locatelli, justifiant ainsi un programme moins capricieux qu'il en a l'air. Les ritournelles nerveuses des finales et les « danses brutes » qu'abrite le Concerto RV 384 jaillissent d'une articulation jouissive et jamais pâteuse. Frappent aussitôt la transparence, la délicatesse des textures, les attaches maintenues avec la sonate en trio baroque quand La Cetra (version de Leila Schayegh, Glossa) ou Europa Galante (version Fabio Biondi, Glossa), plus symphoniques, s'emploient au contraire à inscrire ces concertos dans l'orée du classicisme.


Le jeu tout en déclamation de Théotime Langlois de Swarte apporte une touche française frappée au coin de l'élégance et de la tempérance. On succombe aux deux Largos touchés par la grâce des Concertos RV 384 et 179, celui-ci bénéficiant du finale inédit reconstitué avec une cohérence stylistique irrépréhensible par Olivier Fourès. Dans les Capriccios de Locatelli et leur ribambelle d'arpèges nous manque la virtuosité démoniaque d'un llya Gringolts (Bis).

 


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