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Analyste: Jérémie Bigorie Théotime Langlois de Swarte et Les Ombres avaient déjà collaboré à I'occasion d'un album Boccherini (Mirare). L'ensemble, flanqué de Justin Taylor au clavecin, signe ici pour Harmonia Mundi son premier disque, où éclate le prestige sans pareil du concerto italien. Leclair y est portraituré en une personnalité bifrons par le biais de deux oeuvres : I'opus 7 n" 5 a le visage de Vivaldi, l'opus 10 no 3 celui de Locatelli, justifiant ainsi un programme moins capricieux qu'il en a l'air. Les ritournelles nerveuses des finales et les « danses brutes » qu'abrite le Concerto RV 384 jaillissent d'une articulation jouissive et jamais pâteuse. Frappent aussitôt la transparence, la délicatesse des textures, les attaches maintenues avec la sonate en trio baroque quand La Cetra (version de Leila Schayegh, Glossa) ou Europa Galante (version Fabio Biondi, Glossa), plus symphoniques, s'emploient au contraire à inscrire ces concertos dans l'orée du classicisme.
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