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Analyste:
Philippe Venturini L'environnement sonore dans lequel évolue David Fray se révèle bien différent (... de celui de Kolesnikov). Son piano se déploie dans un espace acoustique plus vaste où I'accompagne la résonance. Elle peut alors profiter de tempos parfois très retenus, souvent trop, jusqu'à la dislocation de la ligne comme dans I'Aria (plus de cinq minutes puis plus de six). Le pianiste cherche manifestement à soigner chaque détail, à tout faire entendre, mais cette quête de la perfection s'enlise assez rapidement dans I'affectation (Variations 3, 7 et 18 par exemple). Le caractère enjoué de certaines pages (Variations 28 et, bien sûr, 30) se trouve laminé par ce geste majoritairement lent. « //m'est apparu qu' un paramètre fondamental était [ ..] /es proportions » écrit à raison David Fray. Celles qu'il établit semblent pourtant infiniment étirées et ne parviennent pas à faire se dresser l'édifice. |
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