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Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste: Jérémie Bigorie Adepte, sinon élève, de Corelli, Carlo Tessarini, natif de Rimini, est violoiste à San Marco de Venise dès 1720 avant d'être promu violon solo des concerts du Conservatorio Santi Giovanni e Paolo. Très actif à la cathédrale d'Urbino jusqu'en 1744, il mène en parallèle une activité de concertiste qui le fait voyager en Europe, notamment aux Pays-Bas, où il finit par s'établir définitivement. Auteur d'un traité respecté (Gramatica di musica.1741), Tessarini a contribué à fixer la norme de la sonate tripartite, tandis que son substantiel apport au concerto fait de lui I'un des compositeurs les plus prolifiques dans ce genre derrière Vivaldi, Albinoni et Tartini. Du premier s'inspirent les Concertl a cinque, op. 1, datant de sa période vénitienne, auxquels cette anthologie mêle les Grandes Sinfonies a quattro (1764) dont l'allégeance au style galant ne doit pas occulter la fusion accomplie entre le concerto italien et la simple sinfonia. La Compagnia de Musici n'abdique pas son sens du dialogue, malgré un son opulent amplifié par la réverbération. Prévaut ici l'esprit d'une conversation en musique, où les tuttis aux accentuations franches se résolvent en figures virtuoses. Le premier violon Susanne Scholz émerge par intermittence de l'ensemble que le claveciniste et chef Francesco Baroni a choisi de pourvoir de cors dans les sinfonias, bien que leur mention dans l'édition imprimée soit vraisemblablement apocryphe.
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