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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste: Philippe Venturini Programme singulier qui évolue entre l'affliction et la joie. encadré par deux cantates de Bach. La BWV 199 « Llein Herze schwimmt in Blut » (Mon cour nage dans le sang) évoque le désespoir et la souffrance du pécheur quand la BWV 51 « Jauchzet Gott in allen Landen » (Louez Dieu dans tous les pays) n'est qu'exultation et réjouissance soutenues à grand renfort de trompette.
Les accompagner d'airs
d'opéra et d'oratorio n'est pas incongru tant Bach s'approche de la scène.
Haendel utilisait par ailleurs la même encre pour l'église et le théâtre. Comme le promet I'affiche, le programme est interprété avec un goût parfait, une délicatesse exemplaire. des timbres exquis (le hautbois) mais le cour semble contraint. Comme Nancy Argenta (Warner, 1993) et Natalie Dessay (Warner, 2008), Sabine Devieilhe, dont on ne saurait contester la pureté de la voix ni l'intelligence des phrasés, peine à donner du poids à la douleur, même celle de Cléopâtre. Question de couleur et de texture sans doute, trop azurée, trop aérienne, trop Botticelli, pas assez Schongauer. Question d'accompagnement aussi qui reste étrangement placide. Barbara Bonney et Harnoncourt (Teldec, 1988), Barbara Schlick et Coin (Naïve,1994), Magda-lena Kozenâ et Gardiner (Soli Deo Gloria, 2000) pour Ia BWV 199, Emma Kirkby et Gardiner (Philips, 1983), Carolyn Sampson et Suzuki(Bis, 2005) pour la BWV 51 restent prioritaires.
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