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Analyste:
Guillaume Bunel Le caractère très simple et spontané des deux modèles permet de suivre leur circulation au sein de la texture, et de remarquer la finesse du traitement imitatif opéré par Regnart. De subtils jeux de fausses relations émaillent la messe Freu dich, du werthe Christenheit, qui tire parti du dessin mélodique du motif initial. Malgré un talent de tout premier ordre, largement reconnu de son vivant, Jacob Regnart est encore à peu près ignoré par le disque. Quinze ans après un remarquable album dédié par Cinquecento à la messe Super Oeniades Nymphae (Hyperion, 2007), les nouveautés ne se bousculent guère ; c'est dire si celle-ci est bienvenue. Forts d'une solide expérience des répertoires associés à la dynastie des Habsbourg, les cinq solistes masculins restituent avec une parfaite rigueur un contrepoint sophistiqué. Adéquate, la réverbération qui enveloppe les voix ne nuit nullement à l'identité des timbres, ainsi qu'à la lisibilité du discours musical. |
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