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Jean-Christophe Pucek L'Opus 2 de Buxtehude a été publié en 1696, deux ans environ après l'Opus 1 déjà gravé par le même ensemble (cf. no 660). Dans un parfait ordonnancement, Arcangelo confère une forme d'unité à ces sonates composées de sections brèves pour la plupart. Toutefois, l'ensemble s'en tient trop souvent à une expression raffinée mais trop neutre, défaut déjà pointé à propos du précédent volume. Point de frisson pathétique dans la BuxWV 261 en sol mineur ; l'Ariette de la BuxWV 260 peine à raviver ses charmes à chaque nouvelle variation, faute d'imagination ; le Concitato de la BuxWV 263 délaisse l'énergie pour des demi-teintes confortables mais hors sujet ; quant au caractère phantasticus de la BuxWV 264, il est escamoté. La BuxWV 262, empreinte de langueur mélancolique, est plus réussie. On retiendra de ce disque le violon toujours impeccable de Sophie Gent mais aussi, hélas, un archiluth qui oublie parfois de se faire discret sans que son apport autre que décoratif au discours musical soit patent. Les Timbres n'avaient pas eu besoin de ce genre de postiche pour nous offrir un Opus 2 plein de fraîcheur et d'émotion (Flora, 2020, Diapason d'or ). |
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