Texte paru dans: / Appeared in: |
|
Outil de traduction |
|
Analyste:
Jérémie Bigorie Lorsque Haendel introduisit l'oratorio à Londres dans les années 1730. il ne se limita pas aux sujets sacrés : pour preuve, Le Choix d'Hercule, complété en i751, sept ans après le drame Hercules. Le demi-dieu doit ici choisir entre le chemin du plaisir et celui de la vertu, incarnés par deux allégories féminines. Que I'on se rassure : la morale sera sauve. La musique avait été écrite à I'origine pour l’Alceste de Smollett, mais une querelle mit fin au projet : le compositeur se retrouva avec une heure de musique sans usage - du meilleur cru. Il réutilisa donc ce matériau mélodique pour Le Choix d' Hercule concoctant ainsi un « interlude musical » en anglais, rare au disque depuis les enregistrements de Philip Ledger (EMI, i975), Max Pommer (en allemand, Capriccio, 1982) et Robert King (Hyperion, 2001). Captée au Festival Haendel de Gőttingen, I'interprétation de Laure Cummings est un perpétuel enchantement que ne saurait entacher une poignée de micro-décalages (chœur d'enfants). Les trois solistes triomphent de la virtuosité de la partition, Diana Moore parvenant à camper un antihéros victime deses déchirements. Fanfares et timbales font leur entrée fracassante dans le Te Deum où se distingue labasse stylée de Cody Quattlebaum. 0n oubliera, en revanche l’alto solo. |
Cliquez l'un ou l'autre
bouton pour découvrir bien d'autres critiques de CD
Click either button for many other reviews