Texte paru dans: / Appeared in: |
|
Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste: Jérémie Bigorie HYNNE À L’AMOUR Après un opus dédié aux nuits du madrigaliste, Alessandrini lui déclare sa flamme au grand jour. Une ode aux passions
humaines et à Monteverdi. Le programme commence au matin par la séparation des amants, opportunément accompagnés par les gouttelettes argentées de la rosée (harpe et chitarrone). Les duos extraits du Retour d'Ulysse et du Couronnement de Poppée favorisent les intrigues adventices, sans incidence sur l'histoire. Cela n'empêche pas le fabuleux Raffaele Giordani de nous bouleverser en Valletto, entre bégaiement et sospiri face à la très inhibée Damigella de Monica Piccinini, quand l'Eurimaco de Valerio Contaldo et la Melanto de Sonia Telda choisissent de s'abandonner au bonheur sans délai. L’engagement des chanteurs dans Io mi son giovinetta, festonné de madrigalismes, et des instrumentistes du Concerto Italiano dans les pièces d'une poignée de contemporains de Monteverdi captivent tout autant. Le chef choisit de ralentir étonnamment le mouvement dans Chiome d'oro, bel fesoro, sans doute afin d'insuffler tendresse et sensibilité aux ritournelles obsédantes. Année jubilaire dantesque oblige, cette réjouissante nouveauté entrera tout naturellement en résonance avec les derniers vers de La Divine Comédie: « L’amour qui meut le soleil et les autres étoiles. »
|
Cliquez l'un ou l'autre
bouton pour découvrir bien d'autres critiques de CD
Click either button for many other reviews