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Analyste: Philippe Venturini Après avoir servi avec goût et sensibilité Marin Marais, au point de se baptiser du nom d'une de ses pièces, La Rêveuse visite son élève. Jordi Savall l'avait précédé dès 1976 (Astrée), suivi par Jean-Louis Charbonnier(Adda, 1988, Ligia, 2005) et Jay Bernfeld Arion, 2005), sans oublier de nombreuses versions « historiques » sur violoncelle. Pour composer cette anthologie, La Rêveuse a puisé dans ses dix recueils de musique dont cinq pour la basse de viole. Caix d'Hervelois se soumet à la mode de pièces à titre. saluant aussi bien ses pairs, Couperin et Senaillé, que sa fille Angélique ou dessinant La Guitare ou La Sauterelle. Florence Bolton, à la basse et au pardessus de viole, défend ce répertoire plus léger et plus propice au badinage que celui de fvlarais, avec un mélange de franchise (Tambourin) et de délicatesse (La Toute-Belle) bienvenu. Le continuo d'Emily Audoin à la basse de viole, de Carsten Lohff au clavecin, et de Benjamin Perrot à la guitare et au théorbe, se charge de modifier le cadre au gré des portraits et autres mouvements de danse. Au cour de ce programme pensé, conformément au goût d'alors. pour le plaisir et le divertissement de I'auditeur, resplendit une suite pour flûte, magnifiée par Serge Saitta. La prise de son chaleureuse d'Hugues Deschaux semble s'être emparée des pinceaux de Watteau, choisi en couverture, et appelle à revenir «Dans le sillage de Marin Marais».
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