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Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste: Olivier Fourés Puisque l'orchestre de la cour de Dresde, l'un des plus talentueux de l'Europe des Lumières, avait pour habitude d'ajouter des parties supplémentaires pour vents à tout ce qu'il jouait, Andrés Gabetta fait de même, désireux d'« explorer un kaléidoscope de couleurs originales » (même s'il n'existe aucun manuscrit original « de Dresde » des Quatre Saisons). Encore faudrait-il assumer pleinement l'expérience, au lieu de rester bien sage comme ici, loin des délires colorés des Saisons amusantes de Chédeville (1739). Certes, le violoniste y montre finesse et aisance - il avait déjà enregistré les Saisons de Vivaldi, couplée à celles de Piazzolla (Sony). L'Orchestre de l'Opéra Royal, frais, précis et dansant, rend justice aux concertos de Vivaldi, même si on le trouve nettement plus impliqué et créatif dans les Saisons de Giovanni Antonio Guido (ca. 1675-1729). Ses vastes Suites de danses à la française (cinquante-six minutes), publiées à Versailles vers 1726 et préconisant dans leur « avertissement » l'ajout de flûtes et hautbois pour renforcer l'effet des archets, réservent de bonnes surprises. C'est notamment le cas dans les mouvements d'inspiration italienne, telle la guerre de L'Hiver, qui semble adresser un clin d'œil à plusieurs compositions de Vivaldi, dont L'Eté. Un DVD bonus propose le même programme filmé dans la Galerie des Glaces de Versailles : belles images, gâchées par une synchronisation du son plutôt douteuse -un peu comme cette « version de Dresde ». |
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