Texte paru dans: / Appeared in: |
|
Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Jean-Claude
Hulot L’oratorio Jahel fut donné en 1747 à l'Ospedale des Medicanti de Venise, où Galuppi occupait le poste de maestro di coro. Ce dernier le reprit vingt-trois ans plus tard aux Incurabili, pour la fête de l‘Ascension 1770, avec autant de succès. Les deux manuscrits préservés (Zurich et Berlin) reflètent la version de 1770, qui ne diffère guère de la précédente que par la présence dans la sinfonia de deux cors, apparemment inusités chez les Medicanti jusqu'au mitan du siècle. Paolo Faldi, qui exhuma la musique en 2009 à Venise, les remplaça judicieusement par l'orgue. L’écriture de Galuppi imprégnée de style napolitain est caractéristique des années galantes. Quelle rupture avec l'ardente Juditha triumphans (1716) de Vivaldi ! Cet oratorio en bas latin évoque l'histoire de Yaël, qui sauva Israël de la dévastation promise par le chef de guerre cananéen Siséra : elle lui enfonça un piquet dans le crâne pendant son sommeil. La narration est brève mais éloquente, comme la prophétie visionnaire de Déborah (« Me videbis corde ») ou la lamentation de Siséra (« Ah, triste fatum ! »), en récitatif accompagné. Saluons l'implication de Musica Fiorita, dont le continuo enrichi de théorbe, mandolines et psaltérion prestation éblouissante de Schilli plaide également avec éloquence en faveur des nouveaux venus. |
Cliquez l'un ou l'autre
bouton pour découvrir bien d'autres critiques de CD
Click either button for many other reviews