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Appréciation d'ensemble:
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Outil de traduction (Très approximatif) |
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Analyste:
Olivier Fourés Réjouissons-nous de pouvoir disposer à un mois d'intervalle (cf no 701) d'une seconde intégrale des oeuvres connues de Vandini. Aubaine inespérée pour ce corpus jusqu'alors inédit, sorti de la plume d'un artiste qui, proche de Vivaldi et surtout de Tartini, avait su s'illustrer comme un interprète d'exception par sa capacité à « parler » la musique. Après Francesco Galligioni (Dynamic), qui montrait le potentiel expressif d'une lecture brute, avec ses élans, ses couleurs et son ambiguïté rhétorique, voici donc Elinor Frey. Tenant elle aussi, pour la moitié du programme, l'archet « par-dessous » (marque de fabrique de Vandini), elle emprunte un chemin plus rêveur, léger, esthétique, joueur. Si les mouvements lents (comme celui du concerto ou le Largo de la Sonate n°3) touchent particulièrement, la poésie s'invite également dans des allegros bien ciselés. Moins affirmative que Galligioni, soutenue par un continuo créatif et subtil, Frey utilise justement toute la vertu d'une interprétation intimiste pour obliger l'oreille à une écoute attentive qui révèle ce fameux « parler » de Vandini dont on devient instantanément dépendant. |
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