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Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste: Olivier Fourés Le neuvième volume des concertos pour violon de Vivaldi préservés à Turin en réunit six de pleine maturité, remarquables pour leur caractère rhapsodique, leur ambition formelle, ainsi que pour leur créativité instrumentale, Tous les courants vivaldiens, de la danse à la spiritualité, de la description à l'introspection émotionnelle, s'y mêlent dans une rhétorique brillante et sensuelle qui exige du soliste comme de l'orchestre autant de maîtrise technique que de sensibilité, Giuliano Carmignola et Amandine Beyer, qui ont enregistré une bonne partie de ces concertos, ont dévoilé leur extraordinaire potentiel expressif. Sur ce plan, nous restons ici un peu sur notre faim. Premier vioIon du Concerto Italiano Boris Begelman fait indéniablement preuve d'aisance dans le geste et la sonorité mais l'orchestre, trop soucieux de la pulsation, ne cherche pas suffisamment à phraser ou à profiter des rebonds que lui offrent les danses. Bridant toute déclamation inspirée dès les ritournelles, les musiciens d'Alessandrini nous ramènent à un discours trop vertical et plat qui néglige les caractères pourtant si contrastés de ces compositions. Nous aurions tellement aimé que la Sicilienne du RV211, magnifique de simplicité, de rondeur et de tendresse, serve de modèle à tout le reste du programme... |
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