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Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste: Philippe Venturini Ce Troisième Livre paraît en 1711, donc après les succès de Marais à l'opéra (Alcyone puis Sémélé), comme le rappelle Jérôme Lejeune dans son texte de présentation. Est-il pour autant plus lyrique que les deux précédents, construit sur un «chant au phrasé et au souffle plus longs » ?, Peut-être. Mais plus que les échos et les projections de voix de la scène qui auraient pu nourrir leur interprétation, François Joubert-Caillet et ses complices semblent avoir retenu la date de parution du recueil: la fin du règne de Louis XIV, l'évolution du goût vers moins de majesté, davantage d'intimité. Watteau après Lebrun. Aussi L’Achéron ne cherche-t-il jamais à passer pour un orchestre (Menuet Le Cor de chasse), à auréoler l'Allemande La Magnifique d'une encombrante pompe, à lester la Bourrée paysanne de lourds sabots. La suggestion plutôt que la démonstration. Les préludes ont d'ailleurs des tons de confidences (quelle riche palette de nuances!) plutôt que des airs de levers de rideau. Les gigues ont le pied léger et les 6/8 le pas élastique. Ce qui n'empêche pas de voir ondoyer les doubles croches de la Bourrasque et des doubles ni le Grand Ballet d'avoir une allure folle. Ce Troisième Livre confirme ce que les deux premiers avaient annoncé (CHOC, Cassiça nos 193 et 219): cette intégrale marquera l'histoire du disque.
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