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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste: Olivier Fourès Vivaldi se taille la part du lion dans cette sélection contrastée et alléchante de musique italienne. À deux cantates assez peu fréquentées - la galante All'ombra di sospetto avec traverso obligé et l'extravagante Che giova che sospirar, - s'ajoutent la délicieuse Sonate pour violon RV 758 et le célébrissime Concerto pour hautbois RV 454. Sortent également des sentiers battus la cantate et l'air avec hautbois de l’Arianna de Porpora, la Sonate K 162 de Scarlatti aux oppositions ambiguës, et la deuxième sonate de l'Opus 2 de Sammartini, confiée ici au hautbois. La soprano Perrine Devillers (timbre plein, expression théâtrale et vocalise aisées), que nous avons souvent entendue parmi les membres de l'ensemble Sollazzo, sert habilement ce répertoire. Saluons également le clavecin de Korneel Bernolet, en solo chez Scarlatti et au sein du continuo. Si The 1750 Project possède une assez belle palette de couleurs, il gagnerait aussi à prendre des risques, à profiter de la puissance qu'offriraient des élans plus francs. Les Vivaldi en pâtissent le, plus, en particulier le concerto et l'air « Cupido tu vedi », où le chérubin aux fléchettes fait clairement du surplace. |
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