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Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste: Simon Corley Noble ambition de ce riche album : montrer comment Telemann appréhendait le « styIe polonais ». D'abord au travers de danses (Polon, Polonié, Polondie, Polonoise et autre Hanac) notées au cours de ses voyages de jeunesse et dont il louait la « beauté barbare ». Mais aussi dans ses propres oeuvres, en l'occurrence deux Concertos polonois (Musica Antiqua Köln et Reinhard Goebel en laissent une splendide gravure chez Archiv) et une Partie Polonoise originellement pour deux luths. D'une diversité inouïe, tant les nuances que recouvre le terme de « polonaise » semblent infinies, le programme ne suscite qu'un seul regret, celui de paraître trop bref alors qu'il dépasse largement l'heure. Il appelle le même commentaire que celui de Telemann lui-même à propos de ce qu'il avait découvert en PoIogne : « Après avoir entendu durant seulement une semaine ce qui est joué ici, vous aurez assez d'idées pour une vie entière. En bref, il y a beaucoup à gagner de cette musique si vous savez travailler convenablement avec ce matériel. »
Sous la direction artistique
des violoniste et claveciniste Judith et Tineke Steenbrink, qui signent
également tous les arrangements, les sept membres de Holland Baroque mettent en
valeur chaque seconde de ces musiques éminemment inventives, lumineuses,
formidablement ludiques et parfois si touchantes. Contrastes dynamiques,
ambiguïtés harmoniques, rien ne parait avoir de secret pour la petite équipe
néerlandaise : goûtez la poésie du Largo du Concerto en si bémol,
la spontanéité du Tourbillon, le ravissement de l'Hanaquoise.
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