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Appréciation d'ensemble:
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Outil de traduction (Très approximatif) |
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Analyste: Olivier Fourés Proche de Tartini à Padoue, collègue de Vivaldi à la Pietà de Venise, Antonio Vandini reste connu pour avoir été un violoncelliste remarquable, qui tenait. son archet à la « vieille manière, avec la main dessous » (Burney~ C'est cette particularité de jeu que Francesco Galligioni a souhaité faire sienne pour coller au plus près du personnage et de sa sensibilité, quitte à revoir toute sa technique de main droite... Le même,scrupule l'a poussé à respecter les doigtés originaux. Utilisant souvent les haute positions sur les deuxième et troisième cordes, ils témoignent donc d'une recherche de la variété des timbres plus que d'une émission brillante. On peut difficilement proposer lecture plus « historiquement informée »! Reconnaissons qu'au début la sonorité nasale et âpre du violoncelle surprend, comme sa « justesse » relative sur certains passages. Mais, curieusement, cette sensation se fait assez vite oublier au profit d'une atmosphère franche, brute, puissante et enlevée qui devient irrésistible. Écoutez l'étrange grâce du petit menuet conclusif de la Sonate en la mineur, la déclamation du mouvement lent du concerto, ou bien les allegros de la Sonate en mi majeur: vous constaterez combien ce timbre « sans manières » (expression également accolée aux jeux de Vivaldi, Locatelli ou Boccherini) transforme le soliste en personnage, capable des déclamations et émotions les plus théâtrales. Au-delà de pages aussi simples que charmantes, très bien servies par un Francesco Galligioni naturel et généreux (bien soutenu, comme de coutume, par L’Arte dell’Arco), cet enregistrement dévoile un monde sonore au vaste potentiel expressif. |
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