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Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste: Philippe Ramin Avant d'enregistrer le Stabat Mater de Pergolèse avec l'Orchestre de l'opéra royal (Château de Versailles, 2020, Classica n°232), le chanteur vénézuélien Samuel Mariño s'est intéressé à un concert du 25 mars 1746 réunissant des pages de Haendel et Gluck. Certes, le programme du disque ne cherche pas à s'en faire l'écho et s'est orienté vers d'autres airs riches de contre-ut écrits pour le jeune castrat Gioacchino Conti, dit Il Gizziello. Passé l'étonnement que suscitent un timbre très frais et des aigus faciles, on se laisse séduire par l'évidente musicalité du jeune artiste et par le confort que procure le bel ensemble orchestral finement mené par Michlel Hofstetter. Les quelques réserves portent essentiellement sur des défauts de jeunesse, une diction encore perfectible, une gestion du soutien qui rend la vocalisation parfois imprécise, un sens du style encore un peu vague qui privilégie l'effet à la caractérisation musicale. Les airs méditatifs extraits d’Antigono et de La Sofonisba de Gluck présentent une ligne de chant souple et élégante. Le virtuose « Quella fiamma » d’Arminio de Haendel montre un bel enthousiasme et un médium plus consistant que la plupart des sopranos, qui ne brillent d'ordinaire que dans la dernière quinte aiguë. La joute musicale avec le hautbois est assumée avec simplicité et naturel, de même la belle énergie du « Non saria poco » d’Atalanta et ses intéressantes coloratures de reprise ne manquent pas de panache. Une jolie carte de visite pour un artiste singulier. À suivre.
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