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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste: Melissa Khong
Parlons d'abord de
l'inimitable création de Stephen Paulello, ce piano aux cordes parallèles dont
la sonorité à la fois limpide et pleine permet de transposer la vivacité d'un
clavecin dans un imaginaire moderne. S'emparant de ces qualités inédites, le
discret Laurent Cabasso dévoile un jeu de lumière et de subtile expression,
révélateur de la splendeur des sept oeuvres de jeunesse de Bach. Le pianiste,
remarqué par ses interprétations de Beethoven, Schubert et Schumann, leur
emprunte le sens de la narration dans les Toccatas BWV 913 en ré
mineur et BWV 914 en mi mineur, pensées comme une quête
spirituelle où la profondeur et l'intensité des adagios contrastent avec
l'euphorie de la polyphonie des fugues. La Toccata BWV 911 en do mineur,
nourrie d'un pathos quasi beethovénien et d'un toucher orchestral, lyrique dans
l'ouverture virtuose et pudique dans la fugue, offre une noble alternative à la
fresque sonore d'Argerich (Deutsche Grammophon, 1979).
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