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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Philippe Ramin En choisissant la version des Indes de 1761, le jeune chef Valentin Tournet nous prive d'une entrée très phonogénique (« Les Fleurs ») dont la somptuosité peut faire oublier un livret tarabiscoté peu propice à la mise en scène. Il en extrait cependant le « Tendre amour » pour l'inclure dans l'entrée des Sauvages. Dès les premières mesures d'une Ouverture menée tambour battant (ajout discutable de percussions), le souffle ramiste semble bien présent, l'orchestre sonnant avec opulence. De manière générale, le chef est à l'aise avec le flux des récits, moins avec les danses et les ritournelles, maintient de justesse ses troupes dans les ensembles les plus denses et oublie les équilibres au point de couvrir les chanteurs «( L’habitant des bords de la Seine»). Côté distribution, si l'excellent Edwin Crossley-Mercer possède égalité de timbre et diction souveraine, le très musicien Mathias Vidal semble au bord de l'implosion, tant la ligne de chant est tendue. Guillaume Andrieux détonne dans le Turc malgré un timbre séduisant et Alexandre Duhamel campe un Huascar très convaincant en dépit d'un carcan orchestral routinier. Julie Roset illumine un Amour idéal, tandis que Ana Quintans et Emmanuelle de Negri remplissent très professionnellement un contrat sans surprise. Une lecture assez littérale, sans défaut majeur.
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