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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste: Vincent Genvrin C'est le troisième disque en quelques mois à réunir violon et orgue dans la musique de Bach (cf nos 695 et 699). Interprété avec virtuosité et dynamisme, le programme s'ingénie à brouiller les pistes. Dans le mouvement lent de deux concertos d'après Vivaldi et Marcello joués à l'orgue, le violon se réapproprie son bien, de même que pour Kommst du nun des Chorals Schübier. Dans Ertöt uns durch dein Güte de la Cantate BWV 22, c'est l'orgue qui s'attribue la partie des cordes, le cantus se voyant confié au violon. Quant à la fameuse Toccata et fugue en ré mineur, la voici dans une reconstitution de sa très probable version originale pour violon seul. Peut être pour prendre le contre-pied du modèle, l'interprète en fait une pièce presque méditative : choix aussi surprenant que peu convaincant. Tandis que le duo Paulet-Geiger (Paraty) souffrait d'un orgue quelque peu « noyé » et en retrait, l'instrument à tuyaux est, chez les nouveaux venus, à l'avant-scène, dans une acoustique très sèche. Hélas, les sonorités reconstituées par Verschueren se révèlent tour à tour cotonneuses, acidulées ou rauques, faisant presque regretter la proximité de la captation. Face aux superbes violons anciens d’Annegret Siedel, le déséquilibre se révèle non pas dynamique, mais, en quelque sorte, qualitatif. Sur ce point, seuls Odile Edouard et Freddy Eichelberger (L’Encelacle) sont parvenus à un compromis (car il ne saurait être question d'autre chose) ne desservant aucun des deux instruments. |
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