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Analyste:
Jérémie Bigorie Deux ensembles italiens mutualisent leurs forces pour faire revivre le cérémonial liturgique de ces Vêpres datant de 1643, l'année de la mort de Monteverdi. Considéré comme l'un des principaux compositeurs vénitiens du début du XVIIe siècle, Giovanni Antonio Rigatti a effectué la plus grande partie de sa carrière dans la Sérénissime, où il naquit l'année durant laquelle le compositeur de L'Orfeo fut nommé maître de chapelle à la basilique Saint-Marc. La structure de ces Vêpres de la Vierge est tirée du recueil Messae Salmi ariosi a tre voci. Les dispositifs d'exécution sont pour le moins inhabituels : trois voix d'homme (deux ténors, une basse) et une basse continue auréolée d'un choeur d'instruments ad libitum (un cornet et trois sacqueboutes). Une mise en scène agile, inventive et expressive de cet office marial, généralement célébré avec davantage d'apparat, qui doit beaucoup, stylistiquement, à la Selva morale e spirituale de Monteverdi, sans en avoir la même ampleur ni la même hauteur d'inspiration. Parmi lest treize pièces inédites choisies pour compléter l'office, l’Ave Maris Stella de Gioanpietro Del Buono réserve son lot d'harmonies étranges, que renforce l'adoption du tempérament mésotonique. Pas toujours exempte de duretés, la prise de son flatte les sonorités de l'ensemble instrumental (orgue et cuivres) mais montre aussi les limites des deux ténors, aux moyens plus limités que la basse.
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