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Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste: Philippe Venturini Dès le premier arpège du Concerto BWV 1054, aujourd'hui plus connu dans sa version originale pour violon BWV 1042, le son se déploie sans retenue et dispense mille couleurs. Il pomo d'oro se présente pourtant en effectif réduit dans cette villa de Vénétie: deux violons, un alto, un violoncelle et une contrebasse. Comme ses collègues aujourd'hui, Francesco Corti choisit cette option pour assurer davantage de « liberté à l'accompagnement » et une lecture en accord avec la rhétorique « quand la polyphonie se densifie ». Lisibilité, spontanéité, clarté connaissent ainsi les faveurs d'un tel dispositif. Il n'est cependant pas certain que la prise de son suive le même chemin. L’acoustique réverbérée, généreuse, propice aux basses, se montre en effet p1s globale que détaillée. Peu importe en définitive car elle participe à une interprétation manifestement conçue comme une fête, un triomphe joyeux de la virtuosité, une apologie de l'écoute collective (BWV1044). Les tempos conservent un même élan de la première à la dernière mesure mais ils ne semblent jamais fixer le chronomètre, s'adaptent à chaque épisode et ne raidissent jamais le geste, On admire ainsi l'élasticité du finale de BWV1054 ou l’élégante nonchalance de BWV1056/1. Et les mouvements lents, délicatement ornés, sont des leçons de chant. Comme pour rappeler que le concerto naquit en Italie. |
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