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Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste: Roger-Claude Travers L’idée de Bolette Roed est originale : relier chacune des Saisons de Vivaldi à trois autres concertos pour violon qui lui feraient écho. Quelques choix paraissent moins subjectifs que d'autres, comme celui d'associer au Printemps « L'amoroso » ou les pépiements d’« Il rosignuolo ». Mais qu'y a-t-il de printanier dans le RV 257 ou d'hivernai dans le RV 389 ? Mystère. Saluons plutôt la sensibilité de l'interprète et la pertinence des adaptations pour flûtes à bec (qui en est l'auteur ? quels sont les instruments joués ? Autres mystères). Si la technique digitale est fluide, le souffle régulier, l'ornementation mesurée sans outrance, l'expression reste un rien monotone. La virtuose danoise, déjà distinguée dans les arrangements de Brüggen d'après Bach, rivalise ici sans démériter avec les précurseurs Dan Laurin et Michala Petri dans les Quatre Saisons. Le doux instrument alto pour « L’amoroso », la flûte soprano plus effrontée du « Rosignuolo », dans lequel aucun des artifices de chant du volatile n'est oublié, sont également bien en place. Le traitement des pages tardives charme particulièrement, à commencer par le RV 257. Le premier mouvement est une vraie réussite; on en viendrait presque à imaginer une version originale pour la flûte à bec alto. Si les nos 9 et 12 de l'Opus 8, conçus pour hautbois, sont habilement offerts à la flûte droite, il est plus difficile d'oublier la version originale des concertos tirés des Opus 4 et 9. L’accompagnement d'Arte dei Suonatori est comme à son habitude souple, plein et chaleureux. Les souffleurs peuvent se réjouir: ces nouvelles pépites vivaldiennes viendront désormais nourrir leur répertoire. |
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