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Appréciation d'ensemble:
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Outil de traduction (Très approximatif) |
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Analyste: Wissâm Feuillet Johannes Ötzbrugger signe son premier disque solo avec des pièces pour théorbe de Robert de Visée puisées dans deux manuscrits, le célèbre Vaudry de Saizenay et le Réserve 1106 de la BnF. En apparence limpide et séduisante, la musique de cet « ordinaire de la Chambre du roi » peut se révéler d'une difficulté redoutable, notamment du fait des liens subtils entre ligne mélodique et basse. Malgré sa solidité technique et sa franchise, le jeu d'Ötzbrugger pâtit ici d'une acoustique un peu trop réverbérante. S'il souligne les moindres articulations des préludes non mesurés et des sarabandes, l'interprète autrichien semble à la peine lorsqu'il aborde des pièces plus ambitieuses : la transcription de la Chaconne des Arlequins de Lully ou la grande Chaconne en sol auraient gagné à une dynamique plus contrastée. Ne nuiraient pas non plus un surcroît de souplesse, une capacité à ménager des silences, à retenir pour mieux lâcher... Sans avoir encore l'invention de son maître Rolf Lislevand (Diapason d'or, ECM, 2016) ni la liberté de ton de Simone Vallerotonda (E lucevan le stelle, 2012), ni même l'irréprochable netteté de Xavier Diaz Latorre (Passacaille, 2016, cf. no 668) ou de Pascal Monteilhet (Virgin, 1993), Ötzbrugger dévoile une sensibilité qui atteste une fine connaissance de ce répertoire : ne doutons pas qu'il aura bientôt quelque chose à dire. |
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