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Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste: Philippe Ramin En défricheur insatiable, Fabien Armengaud explore la troisième partie du manuscrit Bauyn, largement ignoré par la plupart des clavecinistes, et convie autour du mystérieux professeur de Louis XIV de grands et petits maîtres, du célèbre Louis Couperin à l'obscur Monnard. Beau parcours et bel instrument, un Anselm dans l'esprit français au médium très chantant et aux basses ductiles. L'étonnant Prélude en ré mineur fait tendre l'oreille, les brisures de ton évoquent Jacquet de La Guerre, les allemandes attestent un beau talent et une certaine originalité dans le maniement du style luthé, Fabien Armengaud inscrit ces séduisantes irrégularités dans une pulsation univoque et tranquille qui en banalise les accents, démarche également présente dans les pièces les plus connues.
La
Passacaille de Louis Couperin est singulièrement indolente, celle de Rossi
perd ses tensions et ses détentes dans une présentation plus molle que rêveuse,
les sarabandes cherchent leur souffle. Cependant l'ensemble dégage, à défaut
d'une organisation pénétrante du discours poétique, un charme certain, d'autant
que l'instrument sonne divinement bien. |
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