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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste: Jérémie Bigorie Les livrets des odes royales, d'une obséquiosité outrancière à l'égard du monarque, ne comptent guère parmi les plus inspirés que l'Orphée britannique eut à mettre en musique. Mais c'est oublier les moyens par lesquels un génie comme Purcell parvint à «contredire magnifiquement le texte au chauvinisme servile», précise Robert King dans la notice. Ces trois odes, composées entre 1685 et 1691, avaient déjà été gravées par le chef (Hyperion). Cette relecture perd en démonstration ce qu'elle gagne en poli instrumental. Très diligent sur les phrasés, bien que manquant parfois d'un soupçon de rebond, King a su s'entourer d'un plateau vocal de premier ordre, le superbe duo de basses Matthew Brook et EdWard Grint suffisant à faire tout le prix de cet enregistrement.
Légèrement
affecté, mais si musicien qu'on lui pardonne ses préciosités, lestyn Davies se
montre à la hauteur des sublimes « Britain, Thou Now Art Great » et « By
Beauteous Softness Mixed With Majesty » avec leur basse obstinée au parcours
harmonique sinueux. Les ténors Charles Daniels et David de Winter ont le type de
voix idéal, souple et timbré. Et que dire du King's Consort, si ce n'est qu'il «
chante dans son arbre généalogique »? |
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