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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Jean-Christophe Pucek Bach et Telemann éprouvaient l'un pour l'autre admiration et amitié. Proposer, en miroir, des airs sacrés du premier et des profanes du second avait de quoi séduire, du moins sur le papier. Hélas, la déception l'emporte au fil du récital de Valer Sabadus, qui manque d'une vraie colonne vertébrale. Le radieux Laudamus Te de la Messe en si s'enchaîne ainsi à un air de fureur du rare Sieg der Schônheit de Teemann, qui s'apaise dans « Vergnügte Ruh'», etc. Le timbre du contre-ténor est certes malléable, séduisant voire troublant (« Ich habe genuq»), mais on glisse toujours à la surface des émotions sans qu'elles nous étreignent. Quelques ports de voix poussifs dans « Schlafe mein Liebster » (BVVV 213), un italien peu compréhensible dans « Ho disarmato il fianco » de Flavius Bertaridus n'arrangent rien. S'il ne donne pas à entendre un tempérament très marqué, l'Orchestre de chambre de Bâle accompagne le contre-ténor avec énergie et précision. Malgré son allant, ses angles vifs, le Concerto BVVV 1042, qui met en vedette la violoniste et chef Julia Schröder, ne propose qu'une honnête version de plus, à laquelle manque la personnalité qui inciterait à y revenir. Elle illustre la faiblesse d'un disque qui, faute de direction, reste au milieu du gué. |
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