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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Loïc Chahine
Un nouveau Diapason d'or
dans les sonates pour flûte de Bach, deux ans à peine après la référence
magistrale signée par les frères Hantai (cf. n° 666) ? C'est que Frank Theuns et
Bertrand Cuiller ne racontent pas tout à fait la même histoire. Le programme,
d'abord: si la Partita pour flûte seule est là, comme la Mi mineur
avec basse continue, le reste prend d'autres chemins, avec une BVW 1030
dans sa version,en sol mineur. Un manuscrit de la partie de clavier nous
l'a transmise dams cette tonalité (quand la seule version complète de l'époque
est une tierce plus haut) et son titre - « al cembalo obligato e flauto
traverso » - ne laisse guère de doute quant à l'instrumentation. Et puisque
la Sol majeur existe déjà sous deux habits (pour viole et clavecin, à
deux flûtes et basse, BWV 1027 ou 1039), pourquoi ne pas lui en
tailler un troisième ? Pratique largement attestée, dont relève peut-être,
d'ailleurs, la Partita, et que prolonge ici une Allemande de la
Suite française n° 6 transcrite avec talent pour flûte seule. |
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