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Appréciation d'ensemble:
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Outil de traduction (Très approximatif) |
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Analyste: Olivier Fourés Ils en ont de la chance,ces trois compositeurs « andalous » du XVIIIe siècle, d'avoir pour avocats Julia Doyle, voix simplement superbe (et convaincante en castillan !), Alejandro Casal, au timbre si chaleureux, et l'archet ensorceleur d'Enrico Onofri, qui les accompagnent à la tête du magnifique Orchestre baroque de Séville. L'éditeur, du reste, ne s'est pas trompé en inscrivant en gros sur la couverture le nom de Pedro Rabassa, musicien originaire de Catalogne qui s'implanta à Séville en 1724. Son Aleph (1766) met en évidence un style assez personnel et subtil, même s'il reste ancré à une tradition baroque obsolète. Antérieure de quatre décennies, sa sonate pour clavecin (ca. 1724) illustre bien le creuset expérimental que va devenir le genre dans la péninsule ibérique. Le reste du programme apparaît un cran en dessous. Juan Pascual Valdivia (ca. 1737-1811) se serait-il senti obligé de rendre hommage à sa célèbre anagramme italienne ? Le style vivaldien dans lequel il compose encore en 1766 - non sans finesse, il faut bien l'admettre - pourrait le laisser croire. Si Juan Manuel Gonzalez Gaitan (1716-1804) se révèle moins hermétique à l'évolution musicale européenne, c'est pour n'en retenir que les recettes les plus galvaudées. Qu'y peuvent, comme ici, des délices de timbres et de phrasés ? Sinon démontrer que des interprètes de grande qualité parviennent à faire musique de toute note. |
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