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Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste: Jérémie Bigorie Comptant parmi les élèves les plus, doués de Francisco Valls, le Catalan Pedro Rabassa officie en qualité de maître de chapelle des cathédrales de Vic et Valence avant de finir sa carrière à Séville. Au cours des quarante-trois années passées en la capitale andalouse, il élargit l'effectif instrumentai de la Santa María de la Sede, rédige un important ouvrage pédagogique et compose quantité de pièces, religieuses pour la plupart. Cela n'empêche pas les musiques théâtrales profanes de déteindre sur la cantate Astro Nuevo, fruit des années barcelonaises, où l'écriture mélismatique de la partie voccale met en valeur la technique de l'interprète. L’allégresse est au menu du villancico Corred, corred, pastores, conçu pour le jour de Noël. Le soprano orné et délié de Julia Doyle y saisit l'occasion de briller, après avoir partagé la vedette avec le violon expressif d'Enrico Onofri dans l'air dépareillé Si recatada, si traslúcida de Juan Pascual Valdivia (v. 1737-1811). En dépit des convenances parfois compassées propres au style galant, perspectives et arrière-plans s'entrebâillent, en accord avec le message de rédemption. Carlos Mena, dont le timbre avait pu s'indurer récemment, montre ici une insolente santé vocale, accotée à des phrasés souples et à une éloquence de prophète. On ne manquera pas de saluer la complicité palpable des musiciens de l'Orchestre baroque de Séville et du claveciniste Alejandro Casal dans l'étonnante Sonate de Rabassa. |
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