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Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste: Vincent Genvrin Au départ de ce projet, deux réalités incontestables : la diffusion exceptionnelle des oeuvres lyriques de Lully par le biais d'éditions avec basse continue ; la pratique de ce répertoire à l'orgue, que révèlent nombre de transcriptions d'intermèdes instrumentaux dans les « livres de tribune ». Chanter des airs d'opéras à l'église n'en demeure pas moins un contresens historique que Laurent Beyurst assume sans états d'âme.
Ce sont
bien sûr des raisons religieuses qui excluaient Phaéton ou Atys de
l'enceinte du temple. S'en affranchir ne résoud pas pour autant un certain
nombre de problèmes. À force d'insister sur les points communs entre musique
sacrée et profane à cette époque, on a fini par oublier ce qui les sépare. En
particulier, l'espace sonore d'une église, même modeste, s'avère inapproprié à
l'expression d'une situation dramatique : si le Sommeil de Persée
convainc, dans la mesure où il se rapproche de l'ambiance d'un motet (sobre
Vincent Lièvre-Picard), le grand récit d’Armide nous oblige à faire attraction
du lieu - et des sons de l'orgue - pour goûter l'admirable déclamation de Marie
Gautrot. Demeurent une belle brochette d'artistes, l'orgue purement XVIle de
Seurre et d'intéressantes transcriptions que Laurent Beyurst colore avec
habileté. |
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