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Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Jérémie Bigorie En 1587, Victoria est nommé chapelain et maître de choeur du Monasterio de las Descalzas reales, à Madrid, où vivait retirée l'impératrice Marie d'Autriche, fille de Charles Quint et soeur de Philippe Il. Quand elle meurt, en 1603, Victoria est tenu de composer, de faire répéter et de diriger la musique pour Ies services funèbres. C'est la partition éditée en 1605 sous le titre Officium defunctorum. On doit à Paul McCreesh et son Gabrieli Consort (Archiv, 1995) la lecture qui marqua la discographie au fer rouge: conformément aux pratiques de l'époque, le Chœur est composé uniquement de voix masculines et le chef-d’oeuvre de Victoria prend place au sein d'un véritable cérémonial funèbre, avec antiennes. La présente version contextualise encore davantage l'apparat liturgique, l'Ensemble Schola Antiqua réalisant le premier CD, où se mêlent lectures, répons et psaumes écrits par le compositeur pour les veillées (Matines et Vêpres). Le Requiem proprement dit (CD 2) reprend l'ordonnancement usuel, à ceci près qu'il fait précéder l’Agnus Dei du motet Versa est in luctum, d'ordinaire chanté avant le Libera me. La Grande Chapelle se déploie de manière peu homogène (percées parfois disgracieuses du contre-ténor) et souffre d'une douçaine trop sonore. La direction d'Albert Recasens, à qui l'on doit une notice passionnante, n'a hélas ni l'incarnation de McCreesh ni l'harmonie de Nigel Short (Signum, 2011).
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