Texte paru dans: / Appeared in: |
|
Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste: Philippe Ramin L’affinité entre Amandine Beyer et Nicola Matteis (v.1650-apr.1713) est incontestable. L’artiste promène son archet sur les variations enjouée du Napolitain depuis le mémorable « FaIse Consonances of Melancholy » avec Gli Incogniti (Alphà, 2009). Paraît seulement aujourd'hui cet enregistrement réalisé en 2005 avec l'ensemble autrichien. Le programme se montre particulièrement bien construit et fait la part belle à des maîtres peu visités, comme John Hilton. On y admire des ruptures de ton étonnantes qui font alterner contrepoint archaïque et foucades italiennes, une introduction judicieuse à l'univers brillant de Matteis, contemporain de Corelli et très admiré à Londres, sa ville d'adoption. Entouré d'une pièce de Falconiero sagement conduite et d'un Prélude et Capriccio de Haendel plutôt académique, l'ensemble fait valoir à la fois une belle énergie et une pulsation manquant de rebond (claveciniste en retard), combinaison fatale au jeu élégant d'Amandine Beyer qui livre une version moins flamboyante et nuancée qu'en 2009 du fameux Diverse bizzarrie sopra la Vecchia Sarabanda ô pur Ciaccona. Les curieux réécouteront la proposition du Palladian Ensemble avec la toute jeune Rachel Podger (Linn Records, 1993), qui combine subtilité rythmique de la musique traditionnelle et rubato de l'Italie savante. Un disque dont l'intérêt réside surtout dans la découverte de pièces trop rares et de combinaisons instrumentales parfois savoureuses. |
Cliquez l'un ou l'autre
bouton pour découvrir bien d'autres critiques de CD
Click either button for many other reviews