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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Vincent Genvrin En 1705, le jeune Bach se rend à pied à Lübeck pour assister (et sans doute participer) aux fameux Abendmusiken de Dietrich Buxtehude (1637-1707). Ce séjour qui se prolongera plusieurs mois va enflammer l'imagination des musicologues. Fut-il l'occasion de fructueux échanges entre maître et disciple, comme le suppose Gilles Cantagrel dans La Rencontre de Lübeck, essai auquel ce disque emprunte son titre ? Buxtehude a-t-il offert sa succession au jeune organiste, assortie de l'obligation d'épouser sa fille ? Quoi qu'il en soit, l'épisode se devait d'inspirer les interprètes en mal de disques à thème. En réunissant des oeuvres des deux compositeurs qu'unissent des rapports de titre et de tonalité, Vincent Boucher met en évidence non ce qui les rapproche, mais ce qui les sépare : les pièces de Bach qu'il a choisies relèvent en effet de l'influence évidente du concerto italien, lequel déferla sur l'Allemagne bien après sa visite à Lübeck. À l'aune de ce manque de discernement, l'interprétation se révèle plate et terne. Seul intérêt de ce disque, le monumental Beckerath de l'oratoire Saint-Joseph (78 jeux répartis sur cinq claviers) comblera .les nostalgiques des Sixties.
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