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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste: Olivier Fourés Attention: piège. L’affiche est, sur le papier, si riche de promesses, que nous tombons de haut. Dès l'emblématique Concerto en si mineur de Vivaldi, quelle déception que cet enregistrement bâclé, ces solistes abandonnés à eux-mêmes, cet orchestre massif et sans relief. Un bon « zim-boum » final pour exciter l'auditoire ne lui fera pas oublier des appuis lourds, des phrasés décousus et sans imagination, des traits d'humour bien gras chez Locatelli. Qui pourra bien trouver son compte à un tel charivari « publicitaire » ? Vivaldi est en pilotage automatique, Bonporti glisse dans tous les sens, Locatelli est maquillé en matrone tyrolienne. L’oreille attrape au vol quelques bons moments çà et là, mais quel bourbier alentour! Bien défendu par Jesus Merino Ruiz, le concerto de Castrucci reste une curiosité bien mièvre... qui plonge l'orchestre dans une léthargie totale. Seul le Valentini semble avoir inspiré la bande, dans un sursaut inattendu. Oublions tout le reste, par égard pour des artistes d'une telle notoriété. Pour saisir l'esprit, l'élan, la fluidité et le « naturel » de la musique italienne, même les meilleurs doivent savoir se donner les moyens.
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