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Appréciation d'ensemble:
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Outil de traduction (Très approximatif) |
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Analyste:
Jérémie Bigorie Quand Schütz fit paraître son recueil Geistliche Chor-Music, le style du motet était déjà presque tombé en désuétude. Mais le Sagittarius entendait moins juguler la percée du concerto, qu'il introduisit en Allemagne durant sa jeunesse, qu'insister sur quelques fondamentaux: seule la polyphonie peut donner à un jeune artiste la base d'un bon contrepoint, une«dure noix» dans laquelle il faut avoir « croqué ». Il renonce donc au continuo pour confier aux instruments qui le composent la doublure de certaines parties. Autant dire qu'avec son effectif réunissant cornet, trombones et cordes, Manfred Cordes (CPO, 1997) transmuait cette « dure noix » en une fondante amande... L’Ensemble Polyharmonique a choisi de se limiter à une sélection de quinze motets, dont trois, curieusement, sont issus de deux recueil antérieurs à celui de 1648. Pourquoi? Mystère... Plus compréhensibles, les choix des tempos retenus et de l'effectif limité à un orgue et un violone favorisent une lisibilité accrue du texte et une mise en valeur des figuralismes, moyennant une certaine austérité et une diction hérissée d'aspérités (consonnes sifflantes) - conséquence de l'absence de chef pour coordonner les entrées? Cette optique sied particulièrement au recueilli Die mit Tränen säen, ciselé à la manière d'un madrigal, avec un violone très expressif dans les colla parte. Pour une interprétation plus hédoniste, on se reportera à l'intégrale CPO (2 CD) précitée.
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